Au vu de l’accumulation d’erreurs grossières, d’approximations, de contre-vérités et de diffamations pure et simple réunie dans le libelle paru sur le blog anonyme «RAGE Genève» et complaisamment reprises par différents journaux, nous nous voyons contraints de mettre au point ce qui suit.
1° Notre association ne s’appelle plus SoleilNoir depuis quatre ans déjà, mais SoNo. C’est le nom qui figure sur notre site depuis sa réouverture. Malheureusement, l’URL sono.ch était déjà prise.
2° La soirée du samedi 26 n’est pas organisée par SoNo. Notre association n’en est que co-organisatrice, en partenariat avec La SeXorcisto, qui organise des soirées à thèmes, sexy, déguisées et libertines, dans divers lieu LGBT et/ou gay-friendly de Lausanne et environ, depuis 1993.
www.sexorcisto.ch
3° La soirée n’est pas un concert de Dernière Volonté. Il ne s’agit pas davantage d’une soirée «dark folk» (la musique de Dernière Volonté peut être définie comme «synth pop»), mais d’une soirée à thème autour du «néo-cabaret», dont Dernière Volonté n’est qu’une des têtes d’affiche, avec la troupe Kabarett Kriminal, de Barcelone. S’y produira également Lady Bon Bon, danseuse et artiste néo-burlesque, ainsi que les DJ Kaiser Noir et Doctor Miguel Angel. Tous deux se produisent régulièrement dans les clubs catalans et internationaux depuis de longues années.
www.lady-bonbon.com
kriminalkabarett.tumblr.com
4° Geoffroy D. de Dernière Volonté se tient à disposition de tout journaliste, représentant d’une autorité, d’une association, etc., qui souhaiterait lui poser des questions par téléphone, et le cas échéant, nous aussi. Nous contacter via le formulaire du site.
www.youtube.com/watch?v=ZoxVGFTsl38
5° Parmi la bonne vingtaine de groupes et artistes que nous avons invités, il est exact que notre association est fière d’avoir fait jouer Death In June, dont l’interdiction à Lausanne reste un triste et regrettable précédent. Des livres entiers et quelques thèses ont été écrits sur l’ambiguïté fondamentale du «groupe» de Douglas P., adorateur des jeunes hommes blonds en uniforme, militant des droits homosexuels et artiste majeur. En ce qui concerne Der Blutharsch, une visite au site actuel du groupe permet là aussi de mettre les accusations en perspective.
www.derblutharschandtheinfinitechurchoftheleadinghand.com
6° En ce qui concerne les extraits d’interview de l’ancien président de l’association, d’une part relevons que celui-ci date de 2004 et n’est plus représentatif de qui ou quoi que ce soit. D’autre part que les phrases citées ont été soigneusement sorties de leur contexte pour leur faire signifier le contraire que ce que l’interviewé voulait dire, tout en en omettant d’autres. Comme, par exemple, celle-ci :
« J’aimerais quand même préciser (un point qui me toujours semble aller de soi, mais ça n’est pas le cas pour tout le monde semble-t-il), que SoleilNoir est une asso fondamentalement _apolitique_: nous organisons des concerts, pas des meetings. Nous nous faisons plaisir, nous ne militons pas pour une cause, quelle qu’elle soit. Nous sommes sept membres en Suisse romande, si tu nous réunis tous autour d’une table, sur pratiquement n’importe quel sujet tu auras 3 ou 4 points de vue différents, voire opposés, et c’est très bien comme ça (…). Dans SoleilNoir, notre seul domaine d’action est la musique. »
gnicolas.free.fr/interviews/SoleilNoir/SN.htm
7° Nous rêverions que les journalistes réfléchissent deux secondes à leur responsabilité et aux conséquences de leurs actes quand par sensationnalisme ou facilité ils reprennent et diffusent des allégations provenant d’un «réseau» basé sur la délation anonyme, qui appelle à la violence et à «l’action directe» contre des individus et des lieux culturels cloués au pilori sans aucun élément concret, et dont une vingtaine de membres – faut-il le rappeler – ont été condamnés par la justice suite au saccage du bar Elvis et Moi en 2008.
A noter, concernant cette affaire, que notre association n’a jamais été inquiété ni par la justice, ni même par les avocats des casseurs, qui ont bien dû renoncer à tenter de la faire passer pour ce qu’elle n’est pas. Partie au procès en qualité de plaignante, SoNo a obtenu gain de cause et des réparations. Curieusement, aucun média n’a jugé bon de le relever.
A noter enfin que contrairement à ce qu’affirme RAGE Genève, Valentine de l’Elvis n’avait reçu aucun avertissement préalable à l’attaque, lâche, froidement calculée, et d’une brutalité terrifiante.
8° Nous souhaiterions également demander à nos détracteurs anonymes et à leurs relais journalistiques où, sur notre site ou dans la soirée de samedi, ils perçoivent des «ambiguïtés» – un terme qui ne veut rien dire mais apparemment justifierait tout ; en quoi le fait d’organiser une soirée cabaret avec un duo synth pop et une effeuilleuse burlesque relève de la «métapolitique» et «conduirait à une vision du monde raciste ou fasciste». Et en quoi les dizaines de concerts que nous avons organisé depuis 2002 (et dont toutes les photos se trouvent sur notre site) auraient généré le moindre trouble, posé le moindre problème à qui que ce soit. Les appels à la violence, la haine, l’intolérance n’ont jamais été notre fait, mais bien celui de ces tristes monomaniaques adolescents qui ne se définissent que par ce qu’ils prétendent combattre.
9° Nous avons passé l’âge de jouer à la Guerre des Boutons et ce psychodrame ubuesque nous est extrêmement pénible. On peut dès lors se demander pourquoi nous persistons. La réponse est simple: nous persistons *uniquement* pour le principe, parce que nous refusons de céder face à l’intimidation, et à la diffamation et la violence. C’est tout et c’est déjà beaucoup.
10° Nous proposons à nos détracteurs, afin de régler une fois pour toute ce malentendu, de quitter enfin leur anonymat et de venir débattre, à visage découvert, sans cagoules ni matraques, et en public. Nous sommes prêts à leur répondre. Bas les masques !
11 Nous sommes heureux et soulagés de constater que les autorités yverdonnoises font preuve de davantage d’éthique, d’objectivité, de professionnalisme et de sens des responsabilités que les médias gratuits, qui semblent vouloir fonctionner comme organe de presse quasi-officiel des casseurs. En effet le communiqué anonyme de RAGE Genève reprend mot pour mot l’article de 20 Minutes paru en 2008, et 20 Minutes reprend à son tour dans son dernier article (particulièrement orienté, manipulateur voire mensonger et signé du même Frédéric Nejad, qui poursuit sa vendetta personnelle), les accusations des casseurs genevois. La boucle est bouclée !
SoNo
23.01.2013